A Writer’s World That Doesn’t Exist: Master Class with Léonora Miano

Posted on Feb 26, 2018

Seagull author Léonora Miano visited India in January 2018. She interacted with the students of the Seagull School of Publishing on 31 January 2018. This is a report on her masterclass session by one of the students.

A Writer’s World That Doesn’t Exist: Master Class with Léonora Miano


Pooja Sharma

For someone who is trained to deal with the minutiae of finance—what is a master class by an author? For someone who devours literary non-fiction—what is a discussion over imaginary, built-up stories? I was just excited to be attending a class by a francophone author, occasion my French and, gradually, discover my fit in the publishing sphere. For all of that, I found my answers when I learnt about Léonora Miano.

A Cameroonian author, she told us about how she started writing at the age of eight. She wanted to become a singer following her inclination towards poetry and music, which doesn’t fail to leave its trace in her writing. The titles of her novels were enough to intrigue me: Season of the Shadow, Dark Heart of the Night, Soulfood Équatoriale—to begin with. The premise of her novels—conjured realities (if I may say so)—is so reflective, I wanted nothing but to dive in.

Her oeuvres are fictional adaptations to understand the African and Afro-diasporic identities. And yet, she describes feelings that are universal. While she read an excerpt from her novel Season of the Shadow that unearths the lives and enslavement of the people of sub-Saharan Africa, lost in the folds of history, I formed a mental image of her poems, written as a child only to be burnt later, floating in the shadows—enclosed in their could-have-been form.

She writes of emotions plucked from people’s lives, holds them aloft and onto the foreground—I prefer to see it as an infusion of reality and narrative in thin air, and at the core of this mélange, there exists nothing. However, beyond this abyss, we find a surreal partake in one’s life, witnessed by another; one that traverses years, frontiers and the line between fabrication and reality.

It was interesting to see that her style of writing mirrors her personality (nothing obscure— everything on the surface and yet overpowering) or vice versa. When enquired whether she’s narrating true stories and how does one collect material, she opened the first gate into the realm of fiction for me and asserted, ‘It’s a writer’s world; it doesn’t exist.’

I couldn’t have come across a better way to fall in love with the world of publication: of languages, of translations, of people’s lives and the privilege of reliving them.

 

Le Monde D’un Auteur N’existe Nulle Part


Pour quelqu’un qui a étudié le finance—c’est quoi un cours avec un auteur? Pour quelqu’un qui préfère la littérature non romanesque—c’est quoi l’échange sur des histoires imaginaires? J’en avais hâte uniquement d’assister un cours avec une auteure francophone, profiter d’une conversation en français et graduellement, découvrir ma place dans la sphère de publication. Mais voilà, j’en ai trouvé les réponses en me familiarisant avec le monde de Léonora Miano.

Une romancière Camerounaise, elle s’est consacrée à la poésie et la musique dès qu’elle avait huit ans. Grace à ce gout inné, la musique faire des traces et des empreintes dans sa l’écriture. Il me fallait connaitre juste les titres de ses romans pour m’intriguer: La Saison de l’ombre, Contours du jour qui vient, L’intérieure de la nuit—pour constituer un point de départ. Les prémisses de ses romans—la vérité monter de toutes pièces—si profondes, je ne voulais que plonger.

Ses œuvres sont l’adaptation romanesque dans le dessein d’entendre des identités Africaines et Afro-diasporiques et en même temps le démontage des sentiments universelles. Quand elle a lu un extrait de son roman La Saison de l’ombre qui déniche le vécu intime et l’asservissement des gens de L’Afrique Subsaharienne, perdu dans la péripétie; J’imaginais ses poèmes, celles qui avaient écrits dans son adolescence et brulés plus tard, flottant dans la silhouette—clos dans la forme qui n’existait guère.

Les émotions retirées par le vécu des gens, enlever et relever dans un œuvre—je préfère le regarder comme une imprégnation de la réalité et l’histoire en l’air devant nos yeux et tout au fond de ce mélange, il n’existe rien. Toutefois, au-delà de cet abysse, on y trouve une transmission géniale du vécu d’un, témoigné par d’autre ; une telle transmission qui traverse des années, des frontières et la ligne entre le mirage et la véracité.

Ce qui était intéressant à voir c’était que son style d’écriture est bien animé dans sa personnalité (pas d’obscurité—tout clair et encore pénétrant)—ou inversement. Quand on a demandé des renseignements sur ses documents des recherches et si les récits sont des vraies histoires, elle a ouvert la première porte vers la fiction pour moi, en disant que c’est le monde d’un auteur—ça n’existe nulle part.

Je n’aurais pas pu trouver un meilleur moyen pour me susciter de tomber amoureuse avec ce monde de publication: les langues, les traductions, le vécu des gens et le privilège de le revivre.
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